Globemaster d’Omega: une avancée révolutionnaire
Tous ceux qui ont une idée de la chronométrie sont unanimes : l’avancée technique d’Omega avec le «dossier Globemaster» est absolument fantastique et révolutionnaire. C’est en effet un gigantesque pas en avant.
C’est évident, mais ce n’est pas inutile de le rappeler, Omega est une marque globale. Cela veut dire que cette société ne se contente pas seulement de fabriquer ses mouvements mais qu’elle mène des recherches approfondies pour permettre d’améliorer la qualité, la fiabilité et la durabilité de ses créations. Ainsi, la maison biennoise vient-elle de mettre en place un nouveau processus de certification des garde-temps, qui prend effet cette année, avec la collaboration de l'Institut Fédéral de Métrologie (METAS).
Dans la foulée, Omega présentait à Baselworld 2015 la Globemaster qui est équipée du mouvement mécanique le plus abouti de la marque. Il propose un design inspiré par les tout premiers modèles Constellation qui témoignent du savoir-faire horloger et de la longue histoire de précision et de performances qui distinguent la marque.
Omega Globemaster in sedna gold
Ainsi, avant d’être certifiée, chaque montre subit une série de tests indépendants lors d’un processus totalement nouveau qui établit de nouveaux standards de qualité pour l'industrie horlogère.
Le premier «Master chronometer»
La Globemaster est ainsi la toute première montre à être soumise à ces nouveaux tests qui, en plus de mesurer les performances d’un garde-temps dans des conditions d’utilisation quotidienne, testent également son fonctionnement lorsqu’il est exposé à d’intenses champs magnétiques (15’000 gauss).
D’ailleurs toute marque horlogère peut soumettre ses montres à ces tests approuvés par le METAS et recevoir le titre de "Master Chronometer", un titre qui fait état non seulement de la qualité du mouvement mécanique, mais également de la qualité de la montre toute entière. Cela démontre le sérieux de la démarche d’Omega qui ouvre cette certification à tous ses concurrents alors que tant d’autres créent des «poinçons» ou des certifications à leur unique usage, ce qui a pour effet de les rendre totalement inutiles.
Parmi les critères retenus pour le processus de certification, il y a le fonctionnement du mouvement exposé à un champ magnétique de 15’000 gauss, les déviations dans le fonctionnement du garde-temps mesurées dans six positions, les déviations dans le fonctionnement du garde-temps mesurées entre 0 et 2/3 de la réserve de marche, la déviation moyenne journalière de la précision du garde-temps mesurée après une exposition à un champ magnétique de 15’000 gauss, la précision moyenne journalière du garde-temps mesurée lors de tests représentatifs de conditions d’utilisation quotidienne (six positions, deux températures), la réserve de marche du garde-temps (autonomie - fonctionnement sans remontage) et en fin, l’étanchéité du garde-temps (testée dans l'eau).
Avant d’être exposé au champ magnétique et de voir ses performances mesurées selon les critères approuvés par METAS, le mouvement doit d’abord passer les tests établis par le Contrôle Officiel Suisse des Chronomètres (COSC). Ainsi, les clients se verront remettre, à l’achat de leur montre, un certificat incluant un numéro d'identification leur permettant de prendre connaissance des résultats obtenus par leur montre à chaque test. Ce document est également la preuve que la montre a été certifiée par METAS.
Pour se voir décerner le titre de "Master Chronometer", la Globemaster doit rester dans les limites de tolérance (entre 0 et +5 secondes par jour) pendant et après son exposition au champ magnétique de 15’000 gauss.
L’ennemi magnétisme
En matière horlogère, les champs magnétiques sont une véritable plaie et cela fait des décennies que les marques tentent de les éliminer. Après la première guerre mondiale, la maison Tissot avait été la première à proposer une montre antimagnétique. Elle avait en effet été équipée d’une sorte de «cage de Faraday» qui permettait de résister à des champs jusqu’à 1'000 gauss. C’était considérable pour l’époque. Et cette situation a perduré jusqu’il y a quelques temps. De fait, les spécialistes d’Omega travaillent depuis plusieurs années pour tenter d’améliorer cette situation.
Ainsi, en parallèle avec les travaux menés dans le domaine du silicium et de la recherche de nouveaux matériaux, la marque de Bienne a réussi a proposer un garde-temps qui résiste à un champ de 15'000 gauss, soit environ la puissance d’un appareil à résonnance magnétique utilisé en médecine. Et ce qui est le plus intéressant dans cette découverte capitale, c’est qu’il ne s’agit plus de travailler sur l’enveloppe de la montre pour obtenir cette résistance aux 15'000 gauss, mais bien directement sur le mouvement. C’est cela qui est extraordinaire.
Ainsi, dès aujourd’hui disponible dans une large gamme de métaux, y compris en or Sedna™ 18 carats, en or jaune 18 carats et en acier inoxydable, la Globemaster restera reconnue comme étant la toute première montre certifiée "Master Chronometer".
Un habillage historique pour souligner le modernisme
Ce garde-temps de 39 mm présente l’emblématique cadran à douze pans rendu célèbre en 1952 par les modèles Constellation. Un cadran bleu brossé soleil orne les modèles en acier inoxydable et bimétalliques disponibles avec un bracelet en métal ou en cuir bleu. Des cadrans argentés opalins agrémentent les versions en or Sedna™ 18 carats, en or jaune 18 carats, en acier inoxydable et en acier inoxydable et or 18 carats. Le cadran argenté opalin ornant le modèle entièrement en acier inoxydable est complété par un bracelet en cuir gris. Les index et l’étoile emblématique de la collection Constellation sont en appliques en or Sedna™ 18 carats, en or jaune 18 carats, rhodiées ou noircies en fonction du métal utilisé pour le boîtier et de la couleur du cadran. Les aiguilles au centre des heures, des minutes et des secondes font écho aux index revêtus de Super-LumiNova - comme le sont les aiguilles des heures et des minutes. La date figure quant à elle à 6 heures.
La lunette cannelée aux arêtes polies confère à la Globemaster son aspect unique, la rendant immédiatement identifiable.
La lunette des modèles en acier inoxydable est constituée d’un métal particulièrement résistant (le carbure de tungstène). Le boîtier brossé présente deux biseaux polis allant des cornes à la lunette. Ces biseaux polis se retrouvent sur le bracelet métallique comportant trois rangées entièrement brossées et aux bords sobrement polis. Les maillons centraux sont légèrement incurvés, contribuant eux aussi à l'apparence sophistiquée de la montre.
Un calibre d’exception mis en valeur
Protégeant le calibre OMEGA Co-Axial Master Chronometer 8900/8901, le verre saphir bombé inrayable ajoute une note à l’ensemble. Un médaillon constitué du même matériau que le boîtier a été inséré dans le verre avant que celui-ci ne soit fixé au fond du boîtier grâce à quatre vis. Le médaillon est frappé d’une image représentant un observatoire se détachant sur un ciel poli marqué des huit étoiles symboliques. Le médaillon ne recouvre pas entièrement la masse oscillante et le mouvement de sorte que le calibre OMEGA Co-Axial Master Chronometer 8900, équipant les modèles en acier inoxydable et en acier et or ou le calibre OMEGA Co-Axial Master Chronometer 8901 équipant les versions en or reste visible.
Le calibre OMEGA Co-Axial Master Chronometer 8901 est également équipé d'une masse oscillante en or Sedna™ 18 carats. La fiabilité et la précision de ces deux mouvements mécaniques antimagnétiques sont telles que la Globemaster est offerte avec une garantie complète de quatre ans. Son étanchéité est quant à elle garantie jusqu’à une pression de 10 bars (100 mètres / 330 pieds d'eau).